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Fr Un nouveau modèle d'action pour sauver nos entreprises CONSEIL EN STRATEGIE cs

Le 02 septembre 2020
"Opinion | Un nouveau modèle d'action pour sauver nos entreprises via my.arturin.com linkedIn facebook.  Les prêts garantis d'Etat (PGE) ont remédié à court terme aux difficultés de trésorerie des entreprises, qui sont désormais encore plus endettées..

Christophe Guyot-Sionnest conseil juridique, conseil en droit fiscal, conseil en droit social, conseil en gestion, conseil en organisation, conseil en stratégie, expert-comptable, commissaire aux comptes depuis 1990 MOB +33667399676 BUR +33188245403 mail contact@conseil-cac.com site web conseil-cac.com.

"Opinion | Un nouveau modèle d'action pour sauver nos entreprises via my.arturin.com linkedIn facebook. 

Les prêts garantis d'Etat (PGE) ont remédié à court terme aux difficultés de trésorerie des entreprises, qui sont désormais encore plus endettées. Pour les sauver sur le long terme, Alex Carré de Malberg propose de créer un nouveau produit financier sur le modèle d'action sans droit de vote.

De nombreuses entreprises ne parviendront pas à rembourser leur prêt garantis par l'Etat. (Sipa)

Publié le 23 juil. 2020 à 12h20 via my.arturin.com linkedIn facebook. 

Après trois mois de coma, nos entreprises sortent à peine de réanimation. Elles ont pour certaines d'entre elles bénéficié de prêts garantis par l'Etat (PGE) qui leur ont permis de payer leurs charges et de palier à court terme à l'effondrement des commandes. Mais les difficultés sont encore devant nous. Après avoir utilisé cette trésorerie dans l'urgence, nos entreprises se retrouvent déjà avec un taux d'endettement plus élevé et une diminution d'autant de leurs capacités d'investissement et d'embauche. Enfin, les marges ne se reconstitueront que très lentement, et l'horizon de profitabilité demeurera bouché pour les 12 ou 24 mois à venir pour une majorité d'entre elles.

Dans ce contexte, de nombreuses entreprises ne parviendront pas à rembourser leur prêt, à moins de réduire drastiquement les investissements et de mettre en place des plans massifs de réduction de coûts. Cela signifiera notamment des destructions d'emplois. Quant aux entreprises qui n'ont pas eu accès aux PGE, elles ont encore plus de mal à survivre ou sont déjà au bord de la cessation de paiements.

Urgence à agir

La solution serait donc d'étaler les remboursements des PGE sur une période longue, par exemple de 15 ans, tout en garantissant un taux soutenable pour ces entreprises et de fournir des financements longs à celles qui n'ont pas de PGE, mais que la collectivité locale souhaite néanmoins sauver.

Seul hic : les banques ne sont pas conçues pour assumer cette durée de prêt, et les investisseurs privés exigeraient quant à eux une rémunération allant de 8 % à 20 %, bien au-delà de ce que peuvent supporter la plupart des entreprises. Enfin, l'épargne surabondante des Français n'est ici d'aucun secours, tant que les épargnants ne bénéficient pas d'une sécurité minimum sur le capital investi.

Pour résoudre cette contradiction que les outils financiers actuels ne peuvent pas assumer, nous pensons qu'un nouveau produit doit être créé pour les entreprises qui le souhaiteraient : les « actions de croissance ».

Créer un nouvel outil

Concrètement, ces produits seraient des actions de préférence modulables, remboursables sur 15 ans et sans droits de vote focalisées sur la réalisation de l'objectif initial : sauver des entreprises. Elles pourraient venir en substitution de 80 % du montant du PGE initial contracté auprès des banques et compléter les besoins pour financer la période de remontée des marges. Leur coût pour l'entreprise serait limité à 5 à 6 % par an dont un maximum de 2 % payable annuellement.

Afin de diminuer le risque, et dans le prolongement des garanties d'Etat sur les prêts de crise, une nouvelle garantie - de la Bpifrance ou d'un tiers étatique - serait mise en place sur ces actions de croissance. Logiquement, en cas de substitution de 80 % du PGE, le solde de 20 % étant réparti 50/50 entre la banque et Bpifrance, cela reviendrait à échanger pour le garant public un risque de défaut élevé sur 5 ans en un risque de défaut faible sur 15 ans. La dette et sa charge pour l'Etat n'augmenteraient pas, et le risque pour les banques commerciales diminuerait. L'enveloppe de PGE de 300 milliards d'euros utilisée à moins de 50 % aujourd'hui laisse envisager un volume de 240 milliards d'euros maximum d'actions de croissance.

Organisation du dispositif

Ces actions seraient mises à disposition des entreprises avec l'aide de leurs experts-comptables et de leurs banques commerciales, mais sous la responsabilité des collectivités, soutenues par la Banque des territoires et/ou Bpifrance qui piloteraient les véhicules d'investissement territoriaux. Chaque dossier de demande d'investissement inclurait alors une analyse de l'impact du financement sur la collectivité locale et sur la filière.

Le sujet fondamental est de parvenir enfin à rediriger une part de l'épargne dormante des Français vers leurs entreprises. Pour cela, la garantie par Bpifrance du capital investi est nécessaire. Nous proposons d'offrir en complément un rendement minimum garanti, par exemple de 2 % sur les 5 premières années, correspondant aux intérêts versés par chaque entreprise, ainsi qu'une fiscalité avantageuse et un accès à la liquidité. Afin d'augmenter leur distribution, la prime « Macron » et l'intéressement pourraient aussi être proposés pour moitié en «actions de croissance» en 2020 et 2021. Ces conditions permettraient à chaque Français de participer à un grand élan national d'investissement dans le tissu productif local.

Nous croyons qu'à court terme une souscription de 30 milliards d'euros d'actions de croissance, soit moins de 40 % de la surépargne accumulée pendant la crise du Covid-19, permettrait à plus de 50.000 entreprises d'être sauvées et protégées pour l'avenir, avec tous les emplois induits. Il est maintenant urgent et essentiel de proposer à nos entreprises des outils de financement adaptés et à nos concitoyens une possibilité d'investir leur bas de laine dans les entreprises locales, sans risquer de tout perdre. Cet outil, que nous appelons « actions de croissance » est réalisable. Il est surtout nécessaire à la survie de nos territoires et de nos emplois.

Alex Carré de Malberg est cofondateur d'Alexander Partners & Thibaut Bechetoille et président de CroissancePlus via my.arturin.com linkedIn facebook. 

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