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France OPINION LA RSE A L'EPREUVE DU COVID OPINION LA RSE A L'EPREUVE DU COVID cj cs cc

Le 02 juillet 2020
"Opinion La RSE à l’épreuve du Covid-19 "La pandémie du Covid-19 est un crash test pour la responsabilité "sociétale" des entreprises. Passage à l’âge adulte ou régression, telle est la question. Par Yann Queinnec (Directeur Général d'Affectio Mutandi)…"

Christophe Guyot-Sionnest conseil juridique, conseil en droit fiscal, conseil en droit social, conseil en gestion, conseil financier et en recherche de financement, conseil en organisation, conseil en stratégie, expert-comptable, commissaire aux comptes depuis 1990 MOB +33667399676 BUR +33188245403 mail contact@conseil-cac.com site web conseil-cac.com.

Opinion | La RSE à l’épreuve du Covid-19 via my.arturin.com linkedIn facebook.

"La pandémie du Covid-19 est un crash test pour la responsabilité "sociétale" des entreprises. Passage à l’âge adulte ou régression, telle est la question. Par Yann Queinnec (Directeur Général d'Affectio Mutandi) Publié le 6 mai 2020 à 16h07 Mis à jour le 6 mai 2020 à 16h09 via les Echos, my.arturin.com linkedIn facebook

"On ne peut que saluer la mobilisation des entreprises de toutes tailles pour fournir le matériel de protection aux personnes aux avants postes de la lutte contre la pandémie. De même, la re-localisation de certains achats, le règlement à l’avance des factures ou le gel de créances sont autant de mesures d’urgence et de solidarité économiques à destination des entreprises les plus fragiles qui entrent dans la notion positive de contrat durable.

On pourrait presque dire avec humour que ces actions marquent l’entrée des entreprises dans le monde de l’économie sociale et solidaire, ouvrant de formidables opportunités pour l’après...

Attention. Un autre son de cloche se fait déjà entendre. La crise est aussi propice à une offensive remettant en cause les quelques acquis de ces dernières années en matière de responsabilité "sociétale" des entreprises (RSE).

Le danger d’une régression est bien réel. Il traduit la trop faible prise au sérieux de la RSE au sein des états majors des plus grands Groupes. Comment faire en sorte au contraire que cette crise inédite devienne un accélérateur de la mutation vers une économie plus soutenable ?

Il s’agit de consolider les acquis et d’accélérer la mutation, massivement. C’est tout l’enjeu des prochaines semaines et prochains mois. La RSE doit trouver sa place au plus haut niveau des organigrammes et des agendas stratégiques de l’après. Il s’agit de capitaliser sur la solidarité redécouverte pour transformer la dynamique en impacts tangibles et satisfaire les attentes grandissantes de performances extra-financières exprimées par la société.

Pour ce faire, chaque entreprise doit s’approprier la culture de l’impact "sociétal". Cette culture d’entreprise, portée par des valeurs de dialogue et de solidarité ne peut se limiter à trouver sa raison d’être "sociétale", aussi séduisante et mobilisatrice soit-elle. Seule, une raison d’être n’est rien.

Les enjeux devant nous appellent à un alignement des agendas sur des objectifs d’impacts positifs partagés. Il s’agit donc de créer les conditions de la confiance avec des acteurs qui ont légitimement des doutes sur les intentions réelles, tant la RSE ne s’est bien souvent réduite qu’à un discours de façade.

Et cela commence naturellement par les équipes internes. Chaque collaborateur doit, non seulement être sensibilisé, mais convaincu de l’ambition d’impact positif de son entreprise et de son rôle pour l’atteindre.

Quant aux parties prenantes externes, l’entreprise va devoir apprendre à les intégrer toujours plus, dans ses processus de décision et dans ses actions. Jouer franc-jeu sur les enjeux et les contraintes sera le meilleur moyen de créer la confiance. Savoir faire émerger des objectifs partagés et mobiliser autour de soi, des ONG jusqu’aux compétiteurs, va devenir un savoir-faire à haute valeur ajoutée "sociétale".

Partager la prospérité à toutes les étapes de la chaîne de valeur devient aussi une condition d’efficacité de l’écosystème d’une entreprise. Cela implique en interne de trouver le juste équitable entre salaires et dividendes. Il s’agit aussi de repenser les relations fournisseurs, sur la base de contrats durables conciliant les dimensions économiques, sociales et environnementales, et privilégier dans la mesure du possible la re-localisation d’activités sur nos territoires.

La pandémie a cruellement révélé nos dépendances dans des secteurs stratégiques. Les entreprises ont une occasion inédite de contribuer à une reconquête de souveraineté soutenable dont notre pays a besoin.

Bien sûr, créer les conditions d’une prospérité partagée a un coût. Ces nouveaux modèles économiques devront s’accompagner d’un effort de pédagogie auprès des clients, du consommateur aux acheteurs publics et privés. Et faire preuve d’imagination pour rendre le partage de la prospérité séduisant, est-ce insurmontable quand on a su le faire pour tant de biens non essentiels ? La communication est au centre de la transition économique et le temps de la communication à impact est lui aussi advenu !

Cette pandémie peut faire passer la RSE à l’âge adulte. La responsabilité "sociétale" et extra-financière devient le nouveau curseur éthique, guidant autant les modalités de recrutement et de rémunération, les budgets de R&D, l’adaptation de l’offre de produits et services, que les stratégies fiscales responsables.

Pour les entreprises françaises qui affichent leur ambition de contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, le challenge de l’"après-Covid-19" repose donc sur :

- une mobilisation inédite de toutes les ressources internes au service de l’impact "sociétal"de l’entreprise ;

- une culture du dialogue des parties prenantes ouverte et exigeante ;

- une approche des modèles d’affaires orientée vers le partage de la prospérité, à toutes les étapes des chaines de valeur.

L’État stratège au service de ces entreprises pionnières devra être au rendez-vous !"

Yann Queinnec est directeur général d'Affectio Mutandi via les Echos, my.arturin.com linkedIn facebook.

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