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Allonger le congé second parent, un pas facile à franchir ? CONSEIL DROIT SOCIAL ec

Le 05 août 2020
Allonger le congé second parent, un pas facile à franchir ? CONSEIL DROIT SOCIAL ec
"Allonger le congé second parent, un pas facile à franchir ? 5835 - PIPING HOT  | PAR ANNE TAFFIN - 21 JUIN 2020 / 10H00 via my.arturin.com linkedIn facebook. Article initialement publié en février 2020 Le 5 février dernier, 105 startups signaient…

Christophe Guyot-Sionnest conseil juridique, conseil en droit fiscal, conseil en droit social, conseil en gestion, conseil financier et en recherche de financement, conseil en organisation, conseil en stratégie, expert-comptable, commissaire aux comptes depuis 1990 MOB +33667399676 BUR +33188245403 mail contact@conseil-cac.com site web conseil-cac.com.

"Allonger le congé second parent, un pas facile à franchir ?
   
5835 - PIPING HOT  | PAR ANNE TAFFIN - 21 JUIN 2020 / 10H00 via my.arturin.com linkedIn facebook. Article initialement publié en février 2020

Le 5 février dernier, 105 startups signaient le Parental Act, une charte offrant 4 semaines de congé parental au second parent. Un avantage déjà offert par plusieurs startups et grands groupes. Retour sur leurs premières années d’expérimentation.

À peine le Parental Act dévoilé en France, la Finlande annonçait vouloir étendre le congé paternité à 7 mois. L’année précédente, c’est l’Espagne qui accordait aux pères huit semaines rémunérées contre cinq auparavant, avant une nouvelle augmentation à 16 semaines d’ici 2021. Même le Parlement européen et le Conseil européen se sont engagés sur cette voie à travers une directive validant 10 jours de congé paternité minimum dans les pays de l’Union européenne ainsi qu’un congé parental de quatre mois dont deux non transférables, moyennant une rémunération “convenable”. L’idée est claire : les congés paternité et parental sont un levier pour favoriser l’égalité homme-femme et l’équilibre vie privée-professionnelle.

Et la France, dans tout ça ? Malgré de récents efforts, l’Hexagone reste à la traîne. Si les femmes bénéficient d’un congé maternité de 16 semaines, les futurs papas ont péniblement obtenu 11 jours en 2014. Et depuis, le compteur est bloqué, même si Marlène Schiappa s’est dite, début juin, convaincue qu’il fallait allonger le congé paternité à un mois. Une situation jugée “d’un autre âge” par Romain Mazieries, PDG de Mangopay.

Un premier éveil des consciences

Pourtant, de nombreuses entreprises françaises ont pris la question de la parentalité à bras le corps, depuis quelques temps déjà, à l’image de Joone, Leetchi, Ÿnsect, MyLittleParis ou encore PayFit, mais aussi de grands groupes comme Kering, Chanel, Aviva ou Axa. Preuve que la taille ne suffit pas à expliquer l’avancée de certaines sociétés sur d’autres.

A contrario, l’âge des employés a engagé certaines directions à s’intéresser à la question dès leur lancement. Chez Zenly, entreprise qui développe une application de map sociale, “nous sommes une startup avec une moyenne d’âge assez jeune, la question était très importante pour nous” , explique Claire Pluvinage, responsable des ressources humaines. Dès 2017, un congé paternité, devenu second parent par la suite, a été instauré. En janvier dernier, l’entreprise est même allée plus loin en le passant à 16 semaines.

Dans d’autres entreprises, c’est la naissance d’un premier enfant qui a enclenché le processus, comme chez Mangopay, par exemple qui en a “profité pour octroyer 20 jours à l’ensemble des salariés, partout en Europe” , indique Romain Mazieres. 

Du côté des grands groupes, en 2017, l’assureur Aviva faisait figure de « pionnier » en annonçant offrir 10 semaines de congés second parent à tous ses employés, sans restriction de genre.

Un nouveau droit, encore pas si bien vu

Pour toutes ces entreprises, quelque soit leur taille, la mise en place d’un tel congé s’est fait « très naturellement » , assurent les interrogés. La question de la durée, par exemple, est arrivée assez simplement chez Joone : “nous avons demandé au papa de combien temps il avait besoin, il a répondu quatre semaines” , répond simplement Carole Juge-Llewellyn, fondatrice et présidente de la startup à l’origine de couches éco-responsables. Ce standard d’un mois a d’ailleurs été repris dans le Parental Act.

Mais octroyer ce droit ne suffit pas. « Nous avons beaucoup communiqué en interne sur le sujet pour que les salariés ne pensent pas que ce serait mal vu d’en profiter. Nous l’avons même inscrit dans notre Team Playbook (document qui regroupe les différents process de la vie chez Zenly, NDLR) comme une norme » , confie Claire Pluvinage.

Un congé que tous les salariés acceptent de prendre ? Pas vraiment. Si, parmi les startups interviewées, l’ensemble des salariés pouvant bénéficier de ce congé deuxième parent en ont profité, chez Aviva, par exemple, seuls 55 des 90 intéressés ont fait ce choix entre 2017 et 2019 selon Sylvie Chartier, directrice du bien-être du Groupe dans un article d’Europe1. Preuve que les mentalités n’ont pas encore totalement évolué en interne."

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