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France Que manque-t-il aux startups françaises de la Spacetech pour décoller ? cs

Le 29 août 2020
TECHNOLOGIES #SPACETECH "Que manque-t-il aux startups françaises de la Spacetech pour décoller ? PAR LIV AUDIGANE - 30 MAI 2020 / 17H00 via my.arturin.com linkedIn, facebook. A l'ombre des "GAFA" de l'espace, les startups tentent de se faire une place d…"

Christophe Guyot-Sionnest conseil juridique, conseil en droit fiscal, conseil en droit social, conseil en gestion, conseil financier et en recherche de financement, conseil en organisation, conseil en stratégie, expert-comptable, commissaire aux comptes depuis 1990 MOB +33667399676 BUR +33188245403 mail contact@conseil-cac.com site web conseil-cac.com.

TECHNOLOGIES #SPACETECH

"Que manque-t-il aux startups françaises de la Spacetech pour décoller ? PAR LIV AUDIGANE - 30 MAI 2020 / 17H00 via my.arturin.com linkedIn, facebook.

A l'ombre des "GAFA" de l'espace, les startups tentent de se faire une place dans la Spacetech. Si la réputation de la France dans l'aérospatial n'est plus à faire, les jeunes pousses déplorent toutefois un manque de financements.

Article initialement publié en janvier 2020

Saviez-vous que l’airbag doit son existence à la recherche aérospatiale ? Que les systèmes anti-vibrations développés pour protéger les équipements lors des lancements se retrouvent dans les avions, les ponts, les cafetières voire les chaussures ? Pourtant, les applications de la Spacetech sont vastes, à tel point qu’il est parfois difficile d’en définir les contours. 

Toute startup qui opère dans ce milieu n’a pas vocation à construire un lanceur, un satellite ou un bras motorisé qui se retrouvera sur la Lune. Les opportunités et les obstacles rencontrés ne sont donc pas les mêmes pour tous les acteurs de la Spacetech aujourd’hui en France. Il n’empêche que, malgré ses compétences historiques, l’Hexagone peine à faire émerger des Space X, Virgin Galactic, OneWeb, Blue Origin, etc. Que manque-t-il donc aux sociétés françaises de la Spacetech pour décoller ? 

Il existe aujourd’hui des GAFA spatiaux, ce qui est extrêmement motivant au quotidien, car ce n’est plus une ambition abstraite. Mais cela intervient dans un contexte très particulier et compliqué, caractérisé par l’émergence de services pour l’espace depuis l’espace, une verticalisation considérable de la concurrence, une thématique nouvelle sur les constellations d’orbite basse à plusieurs altitudes, et une forte dualité

Julien Cantegreil, PDG et fondateur de Spaceable, auditionné par le Sénat

Le rôle ambivalent des « GAFA » de l’espace

Ce qui crée une situation très particulière pour les jeunes pousses de la Spacetech : “une concurrence mondiale forte, frontale et immédiate”. Julien Cantegreil, après avoir travaillé un peu partout sur la planète, a pris la décision de s’installer en France pour lancer son entreprise de surveillance de l’état des satellites, dans le domaine du Space situational awareness (SSA).

Je m’étais dit qu’on avait une industrie spatiale très forte, il y avait un bon discours sur le financement, et puis l’agence spatiale européenne s’engage sur les bons sujets : l’environnement, la data, l’espace pour l’espace

Julien Cantegreil

“Nos fournisseurs sont européens, et notre technologie intègre le machine learning et l’IA : Paris était une place évidente”, assure le fondateur de Spaceable. Néanmoins, faire grandir une entreprise de la Spacetech en France n’est pas une sinécure.  “Pour une petite structure, mener de tels projets de R&D (dans la Spacetech, NDLR) est très lourd. (…) Nous allons poursuivre nos investissements dans l’innovation, mais avons besoin pour cela d’être aidés. Or les subventions qui nous sont proposées sont bien souvent trop faibles, ce qui nous contraint parfois à refuser des partenariats, faute de pouvoir les financer, et à freiner nos innovations, ce qui est particulièrement frustrant”, regrettait devant le Sénat en octobre dernier Virginie Lafon, directrice générale d’i-Sea. 

Des financements trop faibles

Un constat partagé par le PDG de Spaceable, lancée en 2018. “Nous, on ne sort pas d’école avec un projet sur lequel mettre 200 000 euros. On a besoin de bien plus, à hauteur de tout ce qu’on a investi. Pour porter une entreprise au niveau mondial, ce sont des tours de table à 20 À 50 millions de dollars qu’il nous faut”, estime Julien Cantegreil. Si toutes les startups ne nécessitent pas des fonds importants, du fait de la variété des secteurs dans lesquels elles exercent, la faible ampleur des financements est un écho récurrent dans la Spacetech française.

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“Dès qu’il faut lever 10 millions de dollars, il n’y a plus personne. Le fonds de deeptech de 400 millions d’euros annoncé par Bpifrance est limité à 250 000 euros par startup. Cela ne suffit pas”, déplorait dans Challenges en mars 2019 François Chopard, fondateur de l’accélérateur Starburst. 

Et il ne suffit pas de financer beaucoup, il faut financer sur le long terme. Un rapport publié il y a quelques jours par Space Angels, investisseur emblématique de la Spacetech, souligne que 73% des investissements – au niveau mondial – sont encore concentrés sur l’amorçage et les séries A.

Nous faisons face à un besoin d’innovation et de prise de risques sans précédent, qui nécessite un accroissement très important de l’effort de R&D public

Alain Wagner, directeur des ventes institutionnelles espace d’Airbus Defence & Space

“L’investissement public est clairement indispensable, d’autant qu’il se situe à des niveaux extrêmement élevés aux États-Unis et en Chine, ce qui fragilise toute notre filière”, assurait-il. Si même les géants de l’industrie s’en inquiètent, que dire des startups ?

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